[/FST – Genève/]
{{GREVE A STUDER }}
POUR LE RETRAIT DE 13 LETTRES DE LICENCIEMENTS
Vendredi 30 novembre les 120 camarades de l’imprimerie Studer SA se sont mis en grève dès 6 heures le matin.
Le mot d’ordre a été voté en assemblée générale le mardi 27 novembre par une écrasante majorité du personnel, qu’il soit membre de la FST ou membre de l’USL.
La grève est massivement suivie et bloque l’ensemble de l’entreprise. Une délégation a négocié plus de 13 heures depuis vendredi, sans résultat tangible.
Les raisons invoquées par la direction pour licencier ces ouvriers sont contradictoires, et surtout cette dernière n’apporte aucune preuve à ses arguments. Selon elle, on devrait la croire sur parole, par conséquent tout accepter les yeux fermés.
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LA FST, DE MEME QUE L’USL DE GENEVE, NE PEUT QUE SOUTENIR CETTE LUTTE EN TOUS POINTS EXEMPLAIRE .
Le secrétariat central FST (à Berne) soutient aussi cette lutte.
Le contrat collectif indique : « il ne doit pas être rendu impossible aux parties d’exercer leur solidarité de classe ».
LA FST GENEVE, LORS DE LA REUNION DE SON COMITE, A DECIDE
A L’UNANIMITE QU’UN SIMPLE SOUTIEN MORAL ETAIT INSUFFISANT.
LA FST SALUE ET REMERCIE LES TRAVAILLEURS DE STUDER MEMBRES
DE L’USL QUI SE SONT TOUS JOINTS A LA LUTTE.
FACE A L’INTRANSIGEANCE DE LA DIRECTION, IL FAUT QUE TOUS LES TRAVAILLEURS DE L’IMPRIMERIE MONTRENT QU’ILS SONT CONCERNES.
L’ASSEMBLEE DE MILITANTS, REUNIE LE 3 DECEMBRE 1979, APPUYEE PAR L’ENSEMBLE DES CAMARADES EN GREVE, MANDATE LE COMITE POUR CONVOQUER UNE ASSEMBLEE GENERALE PENDANT LES HEURES DE TRAVAIL.
Aussi, le Comité de la FST et l’assemblée de militants lancent le mot d’ordre suivant:
{{MOT D’ORDRE DE DEBRAYAGE
mercredi 5 décembre 1979
dès neuf heures trente. }}
[(ASSEMBLEE
GENERALE
DE DEBRAYAGE A 10 H.
grande salle du Faubourg Terreaux-du-Temple 8)]
Cette assemblée devra déterminer la suite de l’action à mener contre ces licenciements et pour la sécurité de l’emploi.
Le Comité et l’assemblée de militants proposent que notre assemblée de débrayage lance un ultimatum à la direction de STUDER SA et à l’ASAG pour qu’elles annulent les lettres de licenciement et qu’ elles discutent sérieusement de la sécurité de l’emploi pour tous.
Les Commissions ouvrières, les percepteurs, les membres de l’assemblée de militants doivent appliquer et faire appliquer scrupuleusement ce mot d’ordre de débrayage.
LA SOLIDARITE DE CLASSE DOIT ETRE TOTALE, L’UNITE SANS FAILLE.
A CE PRIX, NOUS OBTIENDRONS ENFIN LA SECURITE DE L’EMPLOI POUR TOUS, ET A DES CONDITIONS DIGNES DES TRA V AILLEURS QUE NOUS SOMMES.
Le Comité
et l’assemblée de militants
DE