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extraits….

{{Contre les abus dans le domaine des personnes ayant encore du travail}}
– Des couches toujours plus larges arrivent en fin de droits de [‘assurance
chômage. Ces personnes sont livrées à l’assistance sociale des communes. L’idée du «salaire combiné » pour les «working poor » surgit. La devise est: du travail au
lieu de l’assistance sociale. Pour baisser les dépenses publiques, des salaires hors de question et non-tarifaires (p.ex. Fr. 1 ‘000.- par mois pour 100%) sont acceptés
comme «gain intermédiaire» par les services sociaux. Ainsi l’assistance sociale n’a
qu’ à payer le reste pour atteindre une prestation minimale, mais tarifaire. Ainsi l’
Etat fait de nouveau des économies, subventionne l’économie privée et favorise l’exploitation des hommes et femmes au travail.

[->doc1084]- Avec le travail sur appel dans les domaines des bas salaires dans des entreprises de prestations de service (de la vente entre autres), des personnes vivant seules avec des responsabilités parentale sont exploitées. De cette manière, les patrons s’assurent de l’acceptation de ces personnes à venir travailler dès que les besoins de l’entreprise l’exigent. Etre disponible tout le temps, c’est ça la devise. Les hommes et femmes dépendent ainsi complètement des besoins et de l’horaire de l’entreprise de leur patron et ne peuvent plus jouir librement de leur vie sociale et individuelle.

– La progression de la soi-disant flexibilisation amène des heures supplémentaires sans paiement et l’extension du travail flexibilisé sans surcharge suffisante et sans dédommagement. Ceci devrait être enfin interdit. L’Union syndicale suisse (USS) a accepté une nouvelle Loi sur le travail qui permet un tel dumping salarial. Malgré
un référendum de notre part, des conditions de travail empirées ont été acceptées par le peuple à fin novembre 1998.