Ce mercredi premier juin, après la traditionnelle séance du [groupe d’action->https://actionpopulaire.fr/evenements/9ec639c1-fdf4-489d-9737-162c811ca4eb/] régional NUPES (dès 18h), se tiendra une réunion publique qui sera l’occasion de présenter la [Déclaration->doc417] et les soutiens suisses à la candidature.
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https://www.dropbox.com/s/9bv47g33lzovg5r/comit%C3%A9%20de%20soutien%20-%20appel%20%C3%A0%20signatures_final.pdf?dl=0
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[*Intervention de Taieb Kali, architecte
à la réunion de la NUPES le mercredi 1er juin 2022*]
La dernière fois que nous avons collectivement eu l’espoir que la politique pouvait changer quelque chose à la vie des plus précaires, c’était en 1981, j’avais 12 ans. Je ne comprenais au juste de quoi il retournait mais l’ambiance était à l’optimisme. L’avenir nous tendait ses bras.
2 ans plus tard, nous allions déchantés…mais ça je l’ai compris que bien plus tard.
Issu d’un milieu défavorisé et de l’immigration, comme on dit, je n’oublie pas d’où je viens.
Les études et l’éducation des parents n’ont permis de me construire.
Je suis installé, avec ma famille, depuis 1997 en Suisse et je suis architecte indépendant depuis plus de 15 ans.
Depuis ce bout de pays et ce quart de siècle, j’observe de la situation de mes parents laissés en France se dégrader, laissant place à l’incertitude et l’inquiétude.
Le futur promis par l’ordo-libéralisme construit le lit du fascisme. L’histoire se répète de ce point de vue. Son évolution depuis les élections de 1995 est angoissante. SI rien n’est fait dans les mois qui viennent, les jeux seront faits.
Les campagnes des Insoumis puis de la Nupes offrent un vent d’espoir pour tous ceux qui ne s’abandonnent pas aux théories du grand remplacement. Les habitants des quartiers populaires français dit vulgairement banlieues, se retrouvent dans cet espoir. Ils ne se sont jamais autant mobilisés. C’est vrai, la politique et ses enjeux nous étaient indifférents au même titre que les prétendants au pouvoir donnaient l’impression de s’intéresser à notre sort que lors des démarchages de campagne.
En conclusion, de deux choses l’une, soit on laisse le gouvernement actuel dans sa logique de détruire le peu qui reste des acquis de l’après-guerre et les conséquences qui s’en suivront. Soit on réagit et on agit à un autre monde possible.
Je m’engage à soutenir la candidature de Magali Mangin.