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Edito

[->doc102]Vos Tribunes se suivent et, espérons-le, ne se ressemblent pas trop. J’ai sciemment écrit «vos»: cette Tribune ainsi que toutes celles qui – derechef, espérons-le – vont suivre vous appartiennent.
A l’origine, nous voulions créer un espace d’expression libre pour les membres de toutes les branches des sections romandes de syndicom. Nous en sommes encore aux prémices. Le comité de rédaction est actuellement constitué d’Antonio Fisco, Silvano Roubatel, Michel Guillot étant devenu secrétaire régional Logistique. C’est pourquoi il est urgent de trouver des personnes prêtes à s’investir pour la Tribune, et qui ont des idées. Ce qui est important, ce sont les nouvelles de nos branches, de ce que vivent nos membres. D’un point de vue professionnel bien sûr, mais aussi social au sens large du terme. Ce qui vous fait vivre, donc pas seulement les salaires et les conditions de travail mais aussi du pain et des roses, épines comprises! Les sujets sont multiples: vos avis sur notre Tribune, voire coups de gueule, une association qui se crée, les petites histoires révélatrices à vos yeux, votre nouvelle revue en ligne, un Facteur Cheval contemporain…
Sus à la délégationnite, hélas bien trop répandue dans ce pays! Bien des retraités sont très actifs et n’ont pas forcément le temps qu’on imagine pour écrire ou s’investir dans une tribune syndicale. Finalement, personne n’a le temps. Mais le temps, on peut parfois le prendre!
Il n’est pas normal que des gens qui gagnent tout ou partie de leur blé dans ce syndicat prennent une trop grande part au comité de rédaction. Les secrétaires régionaux sont là avant tout pour aider nos membres à s’organiser collectivement, négocier avec les employeurs ou encore pour un éventuel soutien individuel. Comme vous le savez toustes, des offices de poste à Swisscom en passant par les rédactions et l’ATS, ils ont ces temps passablement de blé à moudre.
Je conclus avec une bonne nouvelle: l’Office cantonal de l’emploi, qui avait décidé de ne plus mettre systématiquement à disposition des demandeurs d’emploi des formulaires papier arrivés en fin de stock, a fait machine arrière. Voilà qui est à saluer: tout le monde ne dispose pas forcément d’un ordinateur personnel et d’une imprimante.

Marie Chevalley