Cette assemblée des mal-logés est constituée en octobre 2007 et son site web est abandonné en automne 2014. Cependant, bien des personnes ayant contribué son oeuvre poursuivent des activités en rapport dont fait état le site [http://geneve500m.ch->http://geneve500m.ch].
Elle se dote rapidement d’un site web hébergé chez infomaniak à Genève.
Elle bénéficie de l’appui des syndicats et notamment de la Commission [logement->http://www.cgas.ch/SPIP/spip.php?article819] & territoire de la CGAS.
Le texte suivant est présenté à l’Assemblée de délégué-e-s extraordinaire de la CGAS du 4 octobre 2007:
PLATEFORME DE SOUTIEN aux mal-logés
Réagissant à la vague de répression qui s’est traduite brutalement, ces derniers mois, par l’expulsion et la destruction de la maison Blardone (bd. St Georges), puis dernièrement par les expulsions des squats de la Tour et de Rhino – jetant leurs habitant-e-s à la rue alors que sévit une crise du logement sans précédent, mais faisant aussi disparaître les différentes activités collectives qu’ils abritaient – nous affirmons notre désaccord face à la tentative d’aseptisation de Genève. Nous nous opposons à ce nettoyage politique, social et culturel qui tente de déplacer les quartiers populaires en périphérie et d’imposer un centre ville se limitant à offrir des logements de luxe pour des privilégiés et une vitrine impeccable de consommation destinée aux clients des banques et des bars-lounge. Nous appelons au contraire à préserver des espaces proposant la construction d’alternatives, d’autres modes d’habitat, de vie, d’échanges et de créativité.
Nous manifestons notre inquiétude face à la menace imminente pesant aujourd’hui sur plusieurs maisons occupées, tels que l’immeuble de l’Arquebuse, les Tulipiers et Artamis. L’Etat, par la voix de son procureur Daniel Zappelli, a déjà annoncé sa volonté d’aller jusqu’au bout de cette logique d’éradication des squats. Nous nous opposons à la poursuite de ce « nettoyage » et affirmons notre soutien aux habitants et aux autres personnes investies dans ces lieux.
Nous soutenons enfin les initiatives visant à ouvrir, dans des lieux vides et laissés à l’abandon, de nouveaux espaces d’habitat, d’expérimentations, d’échanges et d’apprentissages pouvant abriter les personnes et les activités qui, mises à la rue, n’ont aujourd’hui plus de toit: la crèche autogérée, la bibliothèque-infokiosque, les
divers ateliers, la scène de la Cave 12, ainsi que les différentes propositions culturelles et sociales qui verront le jour demain. Il est essentiel que subsistent ces espaces d’autonomie et de différences qui, depuis plusieurs décennies à Genève, perpétuent un savoir-faire collectif et représentent autant d’îlots de résistance à la logique marchande et à l’uniformisation du quotidien.
Pour des questions de procédure, l’assemblée des mal-logés se domicilie auprès de la CGAS en 2008,
et tient ses réunions dans la grande salle L de l’ASRO.
C’est là que l’assemblée décide de lancer un ultimatum au Conseil d’Etat.
[
Lequel l’invite à [délibérer->doc378] le 8 mai 2008.
Son webMaster Lilian ROBERT informe Claude REYMOND en automne 2014 que le site va être abandonné, aussi il est convenu que ce dernier veillerait à conserver son contenu en .PDF avant qu’il disparaisse des serveurs = nommé «AssembleeDesMalLoges_ReamenagementUrbain_864pages», il se trouve à disposition ci-dessous.